L'Académie des Jeux Floraux (Acadèmia dels Jòcs florals, en occitan) est une société littéraire qui fut fondée à Toulouse en 1324 par sept poètes-troubadours ; ils formèrent un groupe appelé Consistoire du Gai Savoir. Elle tire son nom des fêtes célébrées à Rome en l'honneur de la déesse Flore.
À chaque année, l'Académie organise, en français et en langue d'oc, un concours littéraire à plusieurs volets correspondant à des genres poétiques spécifiques (poèmes, sonnets, églogues, épîtres, fables, etc.), dont les lauréats sont récompensés par une fleur d'or ou d'argent. De nos jours, l'Académie se compose d'un secrétaire perpétuel et de 40 membres domiciliés à Toulouse, les mainteneurs, chargés d'administrer le concours, et d'un nombre illimité de maîtres ès jeux (lauréats qui ont obtenu trois fleurs au concours).
Marguerite Ginet-Sicaud, la mère de Sabine, participa plusieurs fois à ce concours. Au cours des ans, elle y obtint plusieurs mentions (voir Ses écrits) et une Églantine d'Argent, en 1902, pour son poème Soir d'hiver.
Quant à Sabine Sicaud, nous avons découvert qu'elle y soumit au moins un poème en 1925 : La paix. Ce poème est cité, sans qu'en soit divulgué le nom de l'auteur, par M.J. Marsan, l'un des quarante mainteneurs, dans son Rapport du Concours de Poésie Française. Comme le discours de Monsieur Marsan l'indique, Sabine fut disqualifiée pour avoir signé son oeuvre " L'auteur a onze ans et demi " et avoir inclus un commentaire sur la métrique de son poème, ce qui contrevenait aux Règlements du concours. En 1925, l'Académie reçut 602 œuvres pour le Concours de Poésie Française, dont 9 furent couronnées.
Pour plus d'information sur cet organisme, voir le site de l'Académie des Jeux Floraux.