Sabine Sicaud

Quand ne chante plus le grillon
Et qu’on est avant dans l’automne,
Quelque matin gris l’on s’étonne
De voir un dernier papillon.

 

Plus d’or, d’azur, de vermillon ;
Son coloris est monotone ;
La cendre dont il se festonne
Se mêle au sable du sillon.

 

D’où vient-il ?... et par quelle porte ?...
Est-ce, parmi la feuille morte,
Le seul des papillons vivants ?

 

Ou, parmi la neige vivante,
La petite ombre transparente
D’un papillon mort au printemps ?

 

In Les pipeaux (1889)

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