Sabine Sicaud

Si l’esprit survivait à la chair, je saurais

Quel infini d’amour avec moi disparaît.

Si mon âme flottante environnait ma tombe

Je saurais quel gosier de pensante colombe

Est muet sous la terre et les cieux qu’il chanta.

Je saurais révérer en son sinistre état

Ce corps où la raison fut égale au délire.

J’écouterais le sol où se tait cette lyre,

Et je verrais venir tous les parfums du soir

Sur le cœur le plus doux qu’on ait pu concevoir…

In L’Honneur de souffrir (1927)

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