Extrait du livre « Le Jasmin d'Argent » (1924 ; p. 61)
Le Jasmin d'Argent fut fondé en 1920 par M. Jacques Amblard, avocat à la Cour d'Agen, auquel on doit l'originale conception de ce concours. Chaque année, en effet, un bal payant est donné dans un château gascon pour permettre au Comité de distribuer aux poètes un Jasmin d'Argent, bijou évoquant à la fois le souvenir de notre poète local1 et celui d'une fleur synthétisant la beauté sereine et le ciel limpide de notre Gascogne.
Marcel Prévost, de l'Académie Française, toujours intéressé par les initiatives nouvelles, a bien voulu accorder à cette oeuvre l'appui considérable de son autorité incontestée sur le monde des Lettres.
Les bals, particulièrement brillants, obtinrent chaque année un succès croissant. Ces réunions divertissantes groupèrent ainsi l'élite intellectuelle et mondaine de notre petite patrie. Toujours d'un chic suprême et d'une élégance raffinée, elles eurent lieu dans ces splendides décors qui s'appellent le Château de Trenquelléon, obligeamment prêté par la baronne de Trenquelléon ; le Château de Lafon-Bourbon, par M. et Mme Paul Amblard ; cette année, enfin, au Château de Poudenas, par le comte et la comtesse de Nadaillac.
La Fête littéraire - où les poésies couronnées sont dites par les « espoirs » les plus qualifiés du Conservatoire de Paris - a lieu en mai ou en juin, sous la présidence d'un ou deux Académiciens ; c'est un événement régional, une manifestation de décentralisation artistique sans égale.
1 Allusion à Jasmin (1798-1864), poète gascon.
Le Jasmin d'Argent fut fondé en 1920 par M. Jacques Amblard, avocat à la Cour d'Agen, auquel on doit l'originale conception de ce concours. Chaque année, en effet, un bal payant est donné dans un château gascon pour permettre au Comité de distribuer aux poètes un Jasmin d'Argent, bijou évoquant à la fois le souvenir de notre poète local1 et celui d'une fleur synthétisant la beauté sereine et le ciel limpide de notre Gascogne.
Marcel Prévost, de l'Académie Française, toujours intéressé par les initiatives nouvelles, a bien voulu accorder à cette oeuvre l'appui considérable de son autorité incontestée sur le monde des Lettres.
Les bals, particulièrement brillants, obtinrent chaque année un succès croissant. Ces réunions divertissantes groupèrent ainsi l'élite intellectuelle et mondaine de notre petite patrie. Toujours d'un chic suprême et d'une élégance raffinée, elles eurent lieu dans ces splendides décors qui s'appellent le Château de Trenquelléon, obligeamment prêté par la baronne de Trenquelléon ; le Château de Lafon-Bourbon, par M. et Mme Paul Amblard ; cette année, enfin, au Château de Poudenas, par le comte et la comtesse de Nadaillac.
La Fête littéraire - où les poésies couronnées sont dites par les « espoirs » les plus qualifiés du Conservatoire de Paris - a lieu en mai ou en juin, sous la présidence d'un ou deux Académiciens ; c'est un événement régional, une manifestation de décentralisation artistique sans égale.
1 Allusion à Jasmin (1798-1864), poète gascon.