Maurice Maeterlinck naît le 29 août 1862 à Gand (Belgique). Il est l'aîné d'une famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe de Gand, Maeterlinck publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part à Paris où il rencontre plusieurs écrivains qui vont l'influencer, dont Stéphane Mallarmé et Villiers de l’Isle-Adam. Ce dernier lui fait découvrir les richesses de l'idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer).
Maeterlinck publie en 1889 « Serres chaudes », recueil de poèmes édité par Léon Vanier le 31 mai 1889. C'est le seul recueil de poèmes de l'auteur belge. Dans ce recueil, Maeterlinck regroupe dix-neuf poèmes en vers réguliers publiés entre mai 1887 et mars 1889, auxquels s'ajoutent quatorze poèmes écrits en 1888, dont sept en vers libres, parmi les premiers de la poésie belge francophone. Certains des poèmes qu'il contient ont influencé Guillaume Apollinaire, les Surréalistes, Paul Éluard.
Il connaît la gloire avec « Pelléas et Mélisande » en 1892, puis, Maeterlinck apparaît bientôt à travers ses poèmes, ses drames et ses essais, comme la figure majeure du symbolisme européen. En 1896, paraîtra un petit recueil « Douze Chansons ». Maeterlinck s’installe en France à partir de 1897 et il reçoit le prix Nobel de Littérature en 1911. Il décède à Nice le 6 mai 1949.
Quelques poèmes de Maurice Maeterlinck :
• Reflets
• Les sept filles d'Orlamonde...
• Ils ont tué trois petites filles...
• Les filles aux yeux bandés...