Jacques Boé, dit Jasmin (en occitan Jacmé Boèr, dit Jansemin), est né à Agen le 6 mars 1798.
Avant la venue de Mistral, Jasmin était le plus grand poète occitan. Ce coiffeur agenais d'origine modeste s'évertua à faire renaître la littérature occitane. Il publia de nombreux poèmes gascons qui eurent beaucoup de succès auprès de la critique parisienne. Ses oeuvres, avec leurs personnages aux destins dramatiques et touchants, soulevaient l'enthousiasme ; il les récitait lui-même, allant de ville en ville, attirant les foules et leurs ovations. Sainte-Beuve s'intéressa à lui, Louis-Philippe le subventionna.
Le romancier Charles Nodier disait de Jasmin : « C'est un Lamartine, un Victor Hugo, un Béranger gascon ». Lamartine, lui-même, ira encore plus loin en affirmant que Jasmin était « le plus vrai et le plus grand poète de tous les temps! » Son œuvre est réunie sous le titre Las Papillotos (Les Papillotes), quatre recueils de poèmes publiés en 1835, 1842, 1854 et 1863.
Jasmin est décédé le 4 octobre 1864, à Agen. Cette ville lui a élevé une statue, oeuvre en bronze du sculpteur Vital-Dubray. Elle fut installée sur la place qui porte aujourd'hui son nom et inaugurée le 12 mai 1870. Frédéric Mistral (1830-1914) lui adressa à cette occasion un vibrant hommage en déclamant :
Pour la nation et pour les pères
Qui restent à la maison et qui conduisent la charrue
Et parlent volontiers la langue du terroir
Avant la venue de Mistral, Jasmin était le plus grand poète occitan. Ce coiffeur agenais d'origine modeste s'évertua à faire renaître la littérature occitane. Il publia de nombreux poèmes gascons qui eurent beaucoup de succès auprès de la critique parisienne. Ses oeuvres, avec leurs personnages aux destins dramatiques et touchants, soulevaient l'enthousiasme ; il les récitait lui-même, allant de ville en ville, attirant les foules et leurs ovations. Sainte-Beuve s'intéressa à lui, Louis-Philippe le subventionna.
Le romancier Charles Nodier disait de Jasmin : « C'est un Lamartine, un Victor Hugo, un Béranger gascon ». Lamartine, lui-même, ira encore plus loin en affirmant que Jasmin était « le plus vrai et le plus grand poète de tous les temps! » Son œuvre est réunie sous le titre Las Papillotos (Les Papillotes), quatre recueils de poèmes publiés en 1835, 1842, 1854 et 1863.
Jasmin est décédé le 4 octobre 1864, à Agen. Cette ville lui a élevé une statue, oeuvre en bronze du sculpteur Vital-Dubray. Elle fut installée sur la place qui porte aujourd'hui son nom et inaugurée le 12 mai 1870. Frédéric Mistral (1830-1914) lui adressa à cette occasion un vibrant hommage en déclamant :
Pour la nation et pour les pères
Qui restent à la maison et qui conduisent la charrue
Et parlent volontiers la langue du terroir
C'est un triomphe que ce jour
C'est pourquoi, moi, de Provence
Je viens des Provençaux payer le tribut
Au grand poète du Midi,
« Ô Jasmin, tu nous a vengés ! »
Sabine Sicaud fait allusion à Jasmin dans ses poèmes Le jasmin et Les Fontanelles.
Quelques poèmes de Jasmin :
• Ma vigne à Papillote
• La pèrla de Senta-Fe-la-Granda
• La Saint-Jacques (extrait de Françonnette)
• La veillée (extrait de Françonnette)
• Le pain bénit (extrait de Françonnette)
• La voix d'une mère (extrait de Françonnette)
• La prairie (extrait de L'aveugle de Castel-Culié)
• La maisonnette (extrait de L'aveugle de Castel-Culié)
• Le cimetière (extrait de L'aveugle de Castel-Culié)
• Conscrit (extrait de Marthe - Élégie villageoise)
• Remplacé (extrait de Marthe - Élégie villageoise)
• Marié (extrait de Marthe - Élégie villageoise)